mardi 17 décembre 2013

Hagetmau : la contre-offensive

Photo Marc Gérise 

L‘UVTF s’est réunie à Hagetmau voici  deux semaines. Sachez que la prochaine AG aura lieu à St Martin de Crau mais qu’une réunion intermédiaire se tiendra à Toulouse. Rien donc à Boujan sur Libron en perspective. A défaut d’obtenir un compte-rendu complet, merci de lire ce qui suit comme une reconstitution approximative de témoignages éparpillés, vous avez le devoir de rectifier dans les commentaires.

Les voix au prix Popelin pouvaient aller aux antis taurins puisqu’ils sont parvenus à occuper l’essentiel de ce congrès, reléguant dans le fond des tiroirs du fond quelques dossiers  en cours :
- les piques par exemple : joyeuse anarchie mais… constructive,
 -le règlement taurin : responsabilité des maires (???),
- la réforme des statuts qui font la part  belle aux grosses arènes.

Côté nouveautés :
- les vétérinaires veulent pouvoir prélever les cornes sur les 6 toros sortis en piste,
- un changement du règlement taurin viserait à réduire le nombre de peones et picadors pour les novilladas, l’objectif étant de réduire les coûts,
- indiscrétions : Margé a pris un carton rouge après l'analyse de cornes de sa corrida de Béziers.

Donc, les antis taurins restent la vraie grosse préoccupation et un coût pour la collectivité.
L’intervention des gendarmes ou des CRS seraient à la charge des municipalités organisatrices de spectacles taurins en cas de manifestations hostiles, nous dit-on. Bizarre.
Nos impôts ne suffisent plus, il faut passer désormais au  tour-niquer  deux à trois fois pour la même activité. Je paie des impôts qui paient les gendarmes, je paie mon billet, je paie les taxes et quand j’ai besoin des gendarmes, je repaie les gendarmes et je paie même pour payer quand je roule à 60 au lieu de 50 devant les jumelles des gendarmes en agglomération.
Mais revenons à nos veaux, vaches, hiboux, poux… L’UVTF et l’Observatoire réfléchissent à une stratégie nous protégeant des antis taurins, c’est une bonne chose et  il va falloir mettre la main à la poche car les avocats comme les gendarmes ne se nourrissent pas que du chagrin d’autrui.

Où prendre nos sous ? Deux possibilités a priori :
- prélèvement à la source : c’est à la mode et vous n’allez pas râler pour un ou deux euros... ça ne fait jamais que treize francs, même si 1300centimes de franc par billet ça nous fait repenser que la baguette est à 650 centimes et qu’il n’y a pas si longtemps on pouvait s’offrir soixante cinq carambars dans l’épicerie d’un quartier de Varsovie au même tarif.
- prélèvement au prorata des recettes réalisées : sans être spécialiste de la haute finance, ça paraît plus juste à première vue.

Qu’importe nous fournirons à l’effort de guerre.
Ayons une petite pensée pour la dissidente de l’UVTF : Nimes, qui va profiter de l’apport collectif et dont on va observer avec attention quelle sera sa part d’investissement dans l’aventure.

Les temps ne sont plus à ergoter, minauder et se chicanailler.
Les aficionados ne sont pas à deux euros près. Depuis l’éco-cup, on nous vole à chaque tournée de bière.

Mario TISNE

2 commentaires:

  1. ne parlons pas des margé d'eauze alors !!!

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  2. ceux qui sont pour les hausses, ce sont ceux qui en touchent un pourcentage ?

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